Canine est le deuxième long-métrage du réalisateur grec Yórgos Lánthimos.

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Dans un contexte où la Grèce connaît, une quarantaine d’années plus tôt, un régime dictatorial, Canine explore au travers le « pater familias » un parallèle symbolique entre dépendances familiales et aliénation des systèmes totalitaires.

Les postulats sont développés avec une telle assurance qu’ils finissent par nous convaincre sinon de la réalité, du moins de la justesse de ce que l’on voit.

En tendant vers l’instabilité et l’absurdité, Canine devient un film déstabilisant qui vacille sans cesse entre effroi et comique. La forme adoptée est celle d’une fable sociale, presque paisible, dont la légèreté vient faire peser l’horreur du propos. Canine dépeint en quelque sorte l’enfer d’un « paradis trop parfait ».

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Ce travail de création est un exercice de remise en musique sur un film déjà existant, qui s’inscrit dans un travail de recherche portant sur la violence morale dans le cinéma subversif depuis les années 1975.